
LIÈGE Après le bon départ pris à Hanovre (0-0), le Standard reçoit Copenhague demain soir à Sclessin pour son deuxième match de poules d'Europa League. Hier midi, les Standardmen n'avaient pas encore été briefés sur leur adversaire danois, qui était dans le pot 1 lors du tirage. Mais Laurent Ciman a déjà un avis sur la question.
“J'ai joué contre Copenhague en Coupe Uefa en décembre 2008. On avait perdu 0-1 à domicile. C'était une équipe solide qui jouait bien au ballon” , se souvient le défenseur. “Si Copenhague est premier de son championnat, c'est que cette équipe a des qualités.”
En même temps, Helsingborgs vient d'être sacré champion de Suède alors qu'elle n'a pas fait le poids contre le Standard.
“Je pense que le championnat danois est plus relevé que le championnat suédois”, continue notre interlocuteur. “Cela dit, après le nul à Hanovre, on veut gagner jeudi. Un autre résultat ne dévaloriserait pas le point pris en Allemagne, mais on veut renouer avec la victoire. À domicile, devant notre public, il faudra être plus offensif qu'en Allemagne. On était très déçu après le partage contre le Cercle, car on a eu les occasions pour gagner. C'est passé, il faut se concentrer sur jeudi et essayer d'enchaîner les victoires. Si on fait 6 sur 6 à domicile contre Copenhague et Poltava, on sera très bien placé pour passer l'hiver.”
Pour gagner, il faudra marquer. Ce qui semble compliqué pour le Standard depuis plusieurs semaines : “On travaille la finition à l'entraînement. Parfois, on se précipite trop devant le but adverse et on rate le dernier ou l'avant-dernier geste. Il nous faudrait ce petit brin de réussite qui fait défaut. On a les qualités pour être plus efficaces offensivement.”
Ce manque de réalisme a déjà coûté pas mal de points au Standard, qui a pris le pire départ depuis 2006-2007. La saison passée, les Rouches de Dominique D'Onofrio avaient deux points de plus au même stade.
“On ne peut pas faire de comparaison avec la saison dernière, tout a changé” , souligne Laurent Ciman. “La direction, le staff, le noyau... L'approche, aussi, est différente. Il faut juste nous donner du temps.”
Pas évident, cela dit, de créer des automatismes quand l'équipe change tout le temps : “Le coach estime que c'est plus efficace de faire tourner. Aux joueurs de s'adapter. On est pros. Et, surtout, on est un groupe.”
David De Myttenaere
© La Dernière Heure 2011